Brigitte Caurette

Directrice de l'agence Immo Côté Jardin
https://www.immobilierecotejardin.com/

L'acompte est fortement conseillé mais il n'est pas obligatoire. Encore faut-il avoir un apport personnel ! En effet, si l'acquéreur est un primo-accédant, il n'en possèdera probablement pas et ne sera donc pas en mesure de verser un acompte. Le montant de ce dernier varie généralement entre 5 et 10 %. Toutefois, dans les Grandes Métropoles, il dépasse rarement 5%, du fait des prix élevés (ce sont des usages). L'acompte représente une garantie pour le vendeur car, au cas où l'acquéreur refuserait de réitérer l'acte de vente alors que les conditions suspensives sont levées, (par exemple son prêt lui est accordé par la Banque mais il change d'avis), le vendeur peut en demander l'attribution à son profit, à titre d'indemnisation. Toutefois, si l'acquéreur ne peut obtenir son prêt, l'acompte versé lui sera intégralement restitué. Lors de la signature de l'acte de vente, l'acompte viendra en déduction du montant global à régler par l'acquéreur