Jean-Sébastien LAMOUR

Co-gérant de l'agence Charles Damidot
cdimmobilier.fr

« Comme le dit l'adage, tout d'abord l'emplacement, l'emplacement, l'emplacement. Si le choix de celui-ci dépend bien évidemment des habitudes de vie et des besoins d'un acquéreur, il est indéniable qu'un bien immobilier de type similaire n'aura pas la même valeur selon s'il est situé dans un quartier recherché ou dans un quartier qui l'est moins, à proximité des transports et autres commodités ou éloigné de ceux-ci. La qualité de construction, le style pour les immeubles, l'état et les prestations qu'offrent le bien sont également de nature à faire augmenter sa valeur, s'il s'agit par exemple d'un bien rénové dernièrement et disposant de prestations de qualité, bien qu'il faille parfois se méfier de certaines décorations « de magazine ». En ce qui concerne les maisons, il conviendra d'observer la taille du terrain et la présence ou non d'annexes telles que sous-sol complet ou garage(s), tandis que l'étage jouera un rôle important dans la valorisation d'un appartement. D'une manière plus générale, c'est évidemment la rareté d'un bien qui en fait monter le prix, loi de l'offre et de la demande oblige, comme cela peut être le cas pour un appartement ancien avec ascenseur et stationnement situé en plein coeur de Dijon, une maison avec 3 ou 4 chambres à quelques pas du centre-ville, ou une propriété de caractère aux portes de la ville. Or, qui de mieux placé qu'un agent immobilier pour vous faire savoir si votre bien revêt ou non « objectivement » ce caractère rare et en évaluer son prix?»