Xavier ROUY

Directeur général SEGER Président de la FPI Bourgogne
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Depuis plus d'un an la situation sanitaire a rebattu les cartes dans tous les domaines de la vie courante y compris au niveau de l’immobilier. Quel impact sur le marché? Pour pallier les contraintes de distanciation sociale qui auraient pu altérer gravement leur activité, il était primordial que les professionnels de l'immobilier s'adaptent pour offrir aux particuliers la possibilité de réaliser leurs projets. Ils l'ont fait ! La mise à profit de la digitalisation et du distanciel qui font désormais partie du quotidien de tous les français, leur a permis de maintenir un niveau d'activité quasi constant grâce aux visites virtuelles, a la signature électronique, aux entretiens en visio... Si la question de la baisse d'activité et donc des prix a pu interroger au début de la pandémie, la réalité a révélé qu'il s'agissait d'un épiphénomène limité aux toutes 1ères semaines. Tous les indicateurs nous enseignent que la baisse de l'activité enregistrée sur 2020 par les notaires est seulement de 5%, contrairement aux 1ers scénarios catastrophe. En revanche ce qui a changé ce sont les motivations de la clientèle. Les français ont rapidement compris que rien ne serait plus comme avant. Les périodes de confinement et le développement du télétravail les ont amenés vers une exigence de bien-être qui va du confort de leur habitat à leur environnement. Dès lors les logements doivent répondre à une nouvelle hiérarchie de besoins : priorité aux espaces à vivre optimisés, mieux équipés, mieux isolés, moins énergivores et dotés de surfaces extérieures... Chez SEGER, nous avions anticipé sur tous ces besoins depuis déjà quelques années : nos appartements sont connectés et équipés de technologies facilitant le quotidien et respectueuses de l'environnement (pompes à chaleurs, volets centralisés, garages équipés de prises électriques, pré-équipements domotiques...). Nous adaptons également nos plans (déjà optimisés) aux besoins individuels afin de répondre aux modes de vie de chacun. Les nouvelles sensibilités environnementales ont également poussé les français à s'intéresser à des villes moyennes proposant des cadres de vie apaisés et verdoyants (comme Dijon ou Besançon). Mais par-dessus tout ce que la situation sanitaire a ravivé c'est l'intérêt pour des actifs tangibles et sécurisés sur le long terme dont l'immobilier est le symbole parfait. Valeur refuge par excellence, l'immobilier a permis aux investisseurs de se préserver de toute panique conjoncturelle, puisqu'en particulier en immobilier résidentiel, sa valeur d'usage n'est pas contestable. Le contexte actuel tend à le prouver. La philosophie de SEGER qui a toujours consisté à réaliser des résidences à vocation patrimoniale, grâce à leurs qualités architecturales, leurs emplacements, l'usage de matériaux nobles faits pour durer... correspond en tous points aux exigences de ces investisseurs qui choisissent avant tout un bien immobilier pour sa pérennité patrimoniale. Nos réalisations trouvent d'ailleurs un écho très favorable, notamment notre nouvelle résidence à Dijon : Héritage Hugo qui cristallise tous les attentes et tous les désirs, tant du côté des futurs résidents que de celui des investisseurs. Son lancement semble confirmer que la fidélité à nos idées et à notre axe philosophique est récompensée par un intérêt plus que marqué en pleine correspondance avec le retour aux valeurs fondamentales observé depuis plusieurs mois. Quid des autres protagonistes du marché de l'immobilier ? La vitalité du marché de l'immobilier est toutefois liée à celles d'autres acteurs. Ainsi il est fondamental que l'accès au crédit soit plus fluide et que les accords de prêts soient plus rapides et moins sélectifs. Ce vœu a toutes les chances de se matérialiser rapidement car certaines banques annoncent déjà aller en ce sens en assouplissant les conditions d'octroi des prêts. La mesure sera bienvenue vu l'explosion des refus de prêts ces derniers mois... Il est tout autant essentiel que les permis de construire soient simplifiés et accordés dans des délais plus courts de manière à proposer des logements totalement capables de répondre aux besoins qui ont émergé de la crise sanitaire. Là encore, soyons optimistes, puisque la mise en place par le premier ministre d'une commission présidée par François Rebsamen, pour contribuer à lever les freins à la construction neuve est une excellente nouvelle !